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Informations
Octobre 2003
N°10
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Madame, Monsieur, Cher(e)s
Ami(e)s,
Ces derniers mois, notre attention s’est
focalisée sur l’actualité
qui, autant sur le plan national qu’international,
nous révèle la nature de la
crise civilisatrice que traverse le monde
et dans laquelle l’art contemporain
joue un rôle subtil mais non négligeable.
Le domaine de l’esthétique
et de la création, au même
titre que celui de l’économie
dont la marchandisation de l’Art l’a
rendu indissociable, tombe de plus en plus
sous l’emprise de la dictature naissante
d’une infime minorité qui,
par souci d’augmenter ses profits,
mais surtout pour satisfaire un désir
de pouvoir maladif, se prend le droit d’imposer
ses méthodes, ses valeurs et ses
goûts, qu’elle prétend
être universels et incontournables.
Il suffit de consulter le petit fascicule
« LE POT DORÉ »* pour
découvrir comment, par l’emploi
perverti du symbolisme, par un subtil mélange
de toupet, de démagogie publicitaire
et de logomachie où se mêlent
spiritualité, mysticisme, gnose et
alchimie, on cherche à impressionner
et à dominer les consciences, déstabilisées
par la disparition des anciens critères
et repères.
Dans cette époque troublée,
où même les enfants n’osent
plus dire : « Regarde maman, le roi
est nu !», la perversion du sacré
est devenue l’arme subliminale avec
laquelle on drogue et on terrorise les esprits
au lieu de les libérer.
La « mission » de l’Art
Contemporain dévoile de plus en plus
son vrai visage.
Le Président
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* "LE POT DORÉ"
de J.P. Raynaud, éditions
SCALA, diffusé par SCEREN (CNDP),
prix 8 €
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COMPTE
RENDU DES MANIFESTATIONS
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EXPOSITION DE L’ATELIER 2013 À
SIMIANE DU 28 MARS AU 4 AVRIL 2003 |
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C’est presque au
pied levé que l’association
« La Régalide » a eu
l’amabilité de nous parrainer
pour organiser une exposition du 28 mars
au 4 avril, à la mairie de Simiane
(13). Nous remercions la Présidente
et les membres pour leur entrain et leur
présence à l’installation
et au vernissage.
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Cette manifestation de
très courte durée (une semaine
sans le week-end) a été décidée
quasiment au dernier moment et le public
n’a pas été vraiment
informé. Le nombre des visiteurs
a donc été faible. Soixante-dix
adultes ont accepté de répondre
au questionnaire.
Le principal échange
s’est fait avec l’école
primaire de Simiane. Et là par contre,
le directeur Monsieur Fourretout, sensible
à notre approche de l’Art,
a tout mis en œuvre pour que l’information
circule au maximum dans son école,
en diffusant le dossier de présentation
auprès de tous les instituteurs.
Présent au vernissage, il n’a
pas hésité à revenir
avec des classes en visite.
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La venue de sept classes
de l’école a donc été
le point fort de l’exposition. Pour
chaque classe, un artiste de l’Atelier
2013 -Johan ou Pascale- a accueilli les
enfants. Ils ont été invités
à regarder en silence, à pénétrer
dans les œuvres, comme lors de la projection
d’un film. Après cette observation
silencieuse, les enfants ont fait leur choix
en remplissant le questionnaire, puis l’artiste
présent a répondu sur le vif
aux questions des enfants.

Une grève de deux jours a été
à l’origine de l’annulation
de la visite de plusieurs autres classes,
mais certains enfants en ont profité
pour revenir avec leurs parents, leur montrer
l’exposition. Nous citerons l’exemple
d’Aurore, 7 ans. Enthousiasmée
par son passage avec sa classe, elle est
revenue d’abord avec ses grands-parents
et sa sœur de 4 ans. Elle l’a
aidée à remplir un questionnaire
en respectant ses choix, bien différents
des siens. Nous l’avons vue revenir
le jour suivant, cette fois avec ses parents,
toujours aussi fascinée par certaines
œuvres ou par ce qu’elle en ressentait.
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Dès le lendemain
de leur visite, les élèves
de la classe de CM2 de Madame Tessier ont
rédigé des textes sur l’exposition
(que vous pouvez lire page 11), et ceux
de Madame Henri, sensibles au travail de
groupe effectué, se sont lancés
dans la réalisation d’une œuvre
collective.
Madame Bima, journaliste
correspondante du journal « La Provence
», a assisté à la visite
d’une classe. Elle a été
très touchée par l’originalité
des œuvres proposées et par
la qualité du travail effectué
par ART & Démocratie auprès
des enfants. Ci-après l’article
paru dans « La Provence » le
24 avril 2003.
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EN
BREF |
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OÙ
EN EST L’EDUCATION ARTISTIQUE ? |
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Les crédits accordés
pour financer les projets artistiques et
culturels dans les écoles sont en
baisse, changement de politique gouvernementale
oblige. En conséquence, le nombre
de classes à PAC diminue alors qu'il
aurait dû s'accroître pour servir
l'objectif de généralisation
de l'éducation artistique à
l'Ecole poursuivi par le plan de cinq ans
(1). D'ores et déjà les classes
à PAC sont supprimées au niveau
des collèges et la sélection
des projets est de plus en plus sévère
au niveau de l'enseignement primaire, alors
que ce dispositif a suscité un réel
engouement.
Le ministère actuel a chargé
l'Inspection générale d'une
mission d'analyse et de propositions. L'importance
des arts et de la culture dans l'éducation
des enfants sera sans doute réaffirmée
mais les moyens manqueront. L'intensification
de la formation artistique des jeunes ne
date cependant pas du plan de cinq ans.
Depuis une vingtaine d'années de
nombreuses actions ont été
mises en place : "Ateliers de Pratique
Artistique", "Classes culturelles
transplantées", "Rencontre
avec l'œuvre d'art", "Adopter
son patrimoine", "Danse à
l'école", "Ecole, collège,
lycée au cinéma". Tous
ces dispositifs souffriront également
des réductions budgétaires.
Les Délégations académiques
à l'éducation artistique et
l'action culturelle des Rectorats ainsi
que les Sites de référence
ou Pôles nationaux de ressources (2)
adapteront comme d'habitude leur champ d'action
selon les lubies (ou lobbies) du moment
: il y a vingt ans, ils supervisaient le
lancement d'un plan de "lecturisation"
qui a fait la promotion des méthodes
globales d'apprentissage de la lecture,
maintenant décriées. Aujourd'hui,
ils font activement de la propagande pour
l'art contemporain. Demain, ils s'orienteront
vers l'éducation citoyenne ; en témoigne
la toute récente association du Scéren
(3) et du CIDEM (Civisme et Démocratie)
dans le cadre de la campagne "Envie
d'agir ?" que vient de lancer le ministère
de la Jeunesse, de l'Education et de la
Recherche à destination des jeunes
de 11 à 25 ans pour promouvoir l'engagement
citoyen.
Le CIDEM, collectif fondé en 1984
et composé de réseaux associatifs
nationaux bien connus (4), a pour objectif
de promouvoir l'esprit civique et la citoyenneté
dans notre pays, notamment au moyen de campagnes
nationales d'incitation au vote… Comment
ne pas craindre une manipulation idéologique
de la jeunesse, d'autant plus que toute
proposition concernant la campagne "Envie
d'agir ?" devra être labellisée
par cet unique organisme ?
Le Scéren associé au CIDEM
proposera un catalogue de ressources susceptibles
d'aider les enseignants, parents, animateurs
pour répondre à la question
: "Comment éduquer à
la citoyenneté ?" De l'art à
l'exercice de la citoyenneté, il
n'y aurait qu'un pas à condition
de ne pas imposer certaines formes, certains
critères de sélection, de
ne pas chercher à forger le goût,
éduquer la sensibilité ou
former l'esprit, à condition aussi
que les lobbies industriels soient exclus
de toute action éducative, ce qui
est loin d'être le cas aujourd'hui,
vu les nombreuses collaborations qui existent
entre les Industries françaises et
le Ministère de la Jeunesse et de
l'Education (5).
L'éducation des jeunes a toujours
été le champ de bataille de
tous ceux qui ont un pouvoir à prendre
sur le monde, elle sera rendue à
sa véritable mission le jour où
l'on s'emploiera à créer un
contexte social qui respectera la dimension
sacrée de l'individu et qui garantira
sa liberté d'évoluer en dehors
de toute manipulation à des fins
économiques, politiques ou hégémoniques.
(1) - Le Plan de cinq ans
a été lancé en 2000
conjointement par Jack Lang et Catherine
Tasca, ministres de l'Education nationale
et de la Culture de l'époque.
(2) - Les Pôles nationaux de ressources
sont des réseaux de personnes menant
des actions d'information, de formation,
de documentation et d'édition.
(3) - Scéren : Services Culture-Editions-Ressources
pour l'Education nationale, dont le Président
Claude Mollard est également le Responsable
de la Mission ministérielle à
l'éducation artistique.
(4) - Confédération des MJC,
Fédération des Centres sociaux,
Ligue des Droits de l'Homme, Ligue de l'Enseignement,
MRAP, Mouvement rural de la Jeunesse Chrétienne.
Voir site : www.cidem.org
(5) - Voir le site internet de l'opération
"MOBI découverte" qui est
un exemple en la matière : www.mobidecouverte.com
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« CONFIDENCES DE PABLO PICASSO
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PABLO PICASSO en 1949
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... « Les hommes
d’aujourd’hui mettent leur cœur
dans la machine, les découvertes
scientifiques, la richesse, la domination
des forces naturelles et des terres du monde.
Nous ne sentons plus l’air comme un
besoin vital, comme une nécessité
spirituelle, comme c’était
le cas dans les siècles passés.
Beaucoup d’entre nous continuent à
être des artistes et à s’occuper
d’art pour une raison qui a peu de
choses à voir avec l’art véritable,
mais plutôt par esprit d’imitation,
par nostalgie de la tradition du luxe, de
la curiosité intellectuelle, par
mode ou par calcul... »
« Du moment que l’art n’est
plus l’aliment qui nourrit les meilleurs,
l’artiste peut extérioriser
son talent dans toutes les tentatives de
nouvelles formules, dans tous les caprices
de la fantaisie, dans tous les expédients
du charlatanisme intellectuel. Dans les
arts, le peuple ne cherche plus ni consolation,
ni exaltation. Mais les raffinés,
les riches, les oisifs, les distillateurs
de quintessence cherchent le nouveau, l’original,
l’extravagant, le scandaleux. Et moi,
depuis le cubisme et au-delà, j’ai
contenté ces messieurs et ces critiques
avec toutes les multiples bizarreries qui
me sont venues en tête, et moins ils
les comprenaient, plus ils les admiraient.
»
« A force de m’amuser à
tous ces jeux, a toutes ces fariboles, à
tous ces casse-tête, rébus
et arabesques, je suis devenu célèbre
et très rapidement. Et la célébrité
signifie pour un peintre : ventes, gains,
fortunes, richesse. »
« Aujourd’hui, comme vous le
savez, je suis célèbre et
très riche. Mais je suis seul avec
moi-même, je n’ai pas le courage
de me considérer comme un artiste
dans le sens grand et antique du mot. Ce
furent de grands peintres que Giotto, Titien,
Rembrandt et Goya. Je suis seulement un
amuseur public qui a compris son temps.
C’est une amère confession
que la mienne, plus douloureuse qu’elle
peut sembler, mais elle a le mérite
d’être sincère. »
NDLR : Ce texte qui serait extrait d’une
interview que Picasso aurait accordée
à G. Papini en 1952, nous est parvenu
sans les coordonnées de l’expéditeur.
Nous le prions de bien vouloir nous apporter
de plus amples indications sur la source
de ces « confidences » qui pour
nous n’enlèvent rien à
l’énorme talent de Picasso
mais mettent en évidence le trouble
profond dans lequel le changement de la
mentalité de l’époque
l’avait plongé.
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LE SCEREN |
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Pour l’information
des non-enseignants, voici quelques renseignements
sur le Scérén, Services, culture,
édition, ressources pour l’Education
nationale publiés dans « L’ENSEIGNANT
» N°56.
Placé sous la tutelle
du ministère de l’Education
nationale, le réseau Scérén
s’articule autour du Centre national
de documentation pédagogique qui
pilote trente et un centres régionaux
(CRDP), eux-mêmes chargés d’animer
les centres départementaux et locaux
(CDDP).
Le Scérén s’adresse
à tous les usagers du système
éducatif : élèves,
étudiants, parents, chefs d’établissement,
enseignants, documentalistes, conseillers
d’orientation, psychologues...
Les objectifs du Scérén :
Renforcer le professionnalisme des équipes
éducatives.
Favoriser l’évolution des pratiques
: pédagogie de projets, autonomie
de l’élève, intégration
des Tice (Technologies de l’informatique
et de la communication dans l’enseignement),
interdisciplinarité.
Faciliter l’application de la politique
éducative.
Accompagner le développement des
arts et de la culture à l’École.
L’action du Scérén s’articule
autour de trois priorités :
La maîtrise des langues.
Les publics en difficulté.
Les arts et la culture à l’'École.
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MANIFESTATIONS
A VENIR |
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ECHANGE-REFLEXION |
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LA DEMOCRATIE :
PARLONS-EN !
par Johan ISSELEE
III - DE LA THÉOCRATIE A
LA DÉMOCRATIE, UNE QUESTION DE TEMPS
"Le temps est
notre maître a tous"
NOSTRADAMUS
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Afin de comprendre que
la crise que traverse le monde n’est
pas le fruit du hasard, mais résulte
d’un déséquilibre entre
la maturité physique et psychologique
de l’humanité, il est nécessaire
de rappeler quelques notions essentielles
sur le temps qui gère l'évolution
de toute chose.
Il existe une approche cyclique et une approche
linéaire du temps.
Les anciens avaient une compréhension
du monde basée sur l’observation
de la nature et sur la logique analogique
; ils considéraient le temps comme
un phénomène cyclique, une
suite de « saisons », un éternel
retour qui, dans une spirale sans fin, garantissait
la pérennité de la vie sous
tous ses aspects. Le cycle astrologique,
celui des saisons climatiques et les âges
psychologiques en sont des expressions.
L’homme moderne conçoit le
temps comme étant linéaire,
en ne tenant compte que de la durée
limitée par la naissance et la mort
qui définissent l’existence.
Ces deux approches différentes –en
réalité complémentaires
puisque le temps linéaire n’est
qu’un segment très réduit
du temps cyclique- conditionnent le sens
et l’organisation de la vie sociale.
Les anciens, religieux par nature, agissaient
en vue des générations à
venir ; l’homme moderne, matérialiste
et égoïste, ayant adopté
la philosophie du "tout, tout de suite,
et après nous le déluge",
se trouve actuellement confronté
aux conséquences de sa courte vue
: pollution atmosphérique, déchets
nucléaires non maîtrisés,
nourritures frelatées et une pharmacopée
qui ne dévoile ses effets nuisibles…
qu'avec le temps.
Ainsi, la cause profonde du problème
actuel s’avère être dans
l’égoïsme et l’absence
d’une approche lucide de la réalité
existentielle qui puise son sens d’être
et son utilité dans le contexte général
de l’évolution cyclique d’une
humanité.
Expliquons-nous :
A l'image de l'être humain qui naît,
traverse l'enfance, l'adolescence, l'âge
mûr et la vieillesse pour finalement
mourir, le genre humain dans son ensemble,
en tant qu’entité vivante,
naît, meurt, et est lui aussi soumis
à des cycles évolutifs de
croissance et de maturation qui s'étendent
sur des siècles.
Ce qui nous fait comprendre que, dans le
grand corps collectif qu'est l’Humanité,
chaque individu constitue une cellule vivante
dont la durée d'existence s'inscrit
dans le contexte psychologique de «
son époque », qui à
son tour s’inscrit dans le cycle précis
de l'évolution de l’homme cosmique.
De même qu’à la naissance,
l'enfant est pris en charge par ses géniteurs
dont la fonction est de l'accompagner vers
l'autonomie de l'âge adulte, l'humanité
naissante est sous l’autorité
de "tuteurs"
dont la Tradition et certains textes sacrés
ont gardé la mémoire, et qui
ont engendré des systèmes
de gestion théocratiques et monarchiques
qui avaient la mission de guider l'humanité
« à travers le temps »
vers l'autonomie spirituelle individuelle.
Cette autonomie spirituelle est le fondement
de la démocratie, phénomène
social prévisible qui ne pouvait
se faire « qu’en son heure et
en son temps ».
A l’image de parents abusifs qui gardent
sous leur dépendance leurs enfants,
souvent déjà père ou
mère eux-mêmes, les institutions
qui avaient l'autorité de tutelle
sur l’humanité, au lieu de
rendre autonome spirituellement, par abus
de pouvoir et par ignorance, ont failli
à leur mission et gardé sous
leur dépendance les consciences dont
elles avaient la charge.
La mainmise sur la conscience s’exerce
de trois façons : par l'appropriation
de la totalité de la personne (l'esclavage),
par la colonisation du mental (dogmes et
croyances religieuses, philosophiques, idéologiques
et scientifiques) et par la domestication
de l'être émotionnel (les symboles
et les rituels).
Tous ces moyens, nécessaires et efficaces,
donc légitimes à un moment
donné de l'évolution (c’est-à-dire
avant l’âge de la maturité),
deviennent de réels poisons quand
a sonné l’heure de l’autonomie
spirituelle indispensable à l’instauration
de la démocratie.
Ici, il est important de faire une digression
afin de préciser ce que signifie
le terme « spirituel » que l’on
confond souvent avec celui de « religieux
».
Le plan spirituel de la conscience, que
nous désignons sous le vocable d’Inconscient
universel, Soi ou Esprit, est le plan énergétique
de réceptivité pure dont la
conscience est l’organe de vision.
Ainsi, la conscience ou
l'esprit humain est à
l’esprit universel ce que l’œil
physique est à la conscience.
Ce plan subtil de réalité
est une partie intégrante de la conscience
individuelle –sa dimension sacrée-
qui n'a rien à voir avec les croyances,
les dogmes, les symboles et les rituels
qui ne sont que des moyens « religieux
» dont la fonction est de "relier",
par le biais de supports conceptuels et
émotionnels, la conscience individuelle
au plan unitaire et universel dont elle
est coupée.
Est « religion » ce qui relie
le visible à l’invisible, le
physique au métaphysique, ce qui
nous amène à constater que
la seule religion universelle est la condition
humaine par le fait même qu’elle
marie en l’homme la matière
à l’Esprit. Pour la religion
universelle, le monde est le temple, le
cœur de l’homme, le sanctuaire,
tout ce qui se présente devant les
yeux, un symbole, la vie sociale, un rituel
et chaque être humain, un officiant.
L’existence étant religion,
les autres formes et expressions religieuses
sont appelées à disparaître.
C’est donc par une lente évolution
qui transfère l’autorité
représentative, extérieure,
vers l’autorité individuelle,
intérieure, que la théocratie
évolue vers la démocratie
qui reconnaît une seule autorité
suprême : celle de l’Inconscient
universel, ou Soi profond en chacun. La
démocratie donne à l’homme
non seulement le droit, mais le devoir de
penser, de parler et d’agir en accord
avec ses propres convictions profondes,
libre de toute idéologie ou de pensée
imposée.
Ainsi, la démocratie libère
l’individu de toute tutelle et autoritarisme
extérieur. Les béquilles évolutives,
tant exotériques qu’ésotériques,
n’ayant plus de raison d’être,
y deviennent de réelles dépendances,
voire des drogues qui tuent l’autonomie
spirituelle indispensable pour évoluer
et s’épanouir selon sa vraie
nature, ses réels besoins et ses
légitimes aspirations.
L’évolution de la théocratie
vers la démocratie met fin à
la colonisation physique, mentale et émotionnelle
: l’humanoïde domestiqué
devient un HOMME LIBRE.
(A suivre)
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COURRIER |
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Le courrier reçu
de Madame Tessier, institutrice de CM2 à
Simiane est publié entièrement
et donne un aperçu de la façon
dont les élèves ont vécu
la visite d’une exposition.
Déjà, avant
d’entrer dans la salle, le petit discours
préparatoire nous avait donné
envie de voir les tableaux.
Une petite musique douce accompagnait notre
visite.
Tout de suite, les peintures captivaient
et capturaient notre regard.
Personnellement, j’ai décidé
de regarder les œuvres les unes après
les autres pour essayer de faire un classement
comme cela nous l’avait été
demandé.
« LE CRI » sorti de l’arbre
m’a d’abord interpellée
et pendant un moment, j’ai regardé
et essayé de ne rien perdre de cette
peinture. Puis, en me déplaçant
un autre m’a envoûtée,
j’ai oublié son nom, mais il
représentait une église dans
un arbre, arbre au feuillage double (découpé
à gauche, non découpé
à droite). Cette église claire,
nette, lumineuse au centre de teintes plus
sombres, plus secrètes, était
fantastique.
Une certaine émotion s’est
emparée de tout le groupe et cela
a duré jusqu’à ce que
commence la discussion.
Toutes les œuvres exposées pouvaient
faire l’objet de notre choix, et il
était difficile de faire un classement.
Maryvonne TEISSIER –Institutrice-
Elisa
T. Sébastien
Baptiste
Agathe
Stéphane
Eleïtya
Delaunay
Guillaume
Elisa
B.
Kévin
Chloé
Julien
Clémence
Jérémy
Jean-Michel
Paul
Romain
Anthéa
Clément
Cynthia
Yohan
Samia
Rachid
Aymeric
Alizé
Loïc
Fanny
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NOS
CONTACTS |
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Nous recevons régulièrement
:
« ARTENSION »
de Pierre Souchaud.
« LES ECHOS DE PROVENCE »
de Gérard Baudin .
« ET SI LA BEAUTE POUVAIT
SAUVER LE MONDE » de l’association
Art Culture et Communication .
« LA LETTRE »
de l’association Démocratie
& Spiritualité .

La documentation de la MAPRA (Maison des
Arts Plastiques Rhône-Alpes).

Le bulletin trimestriel du FRAC PACA (Fond
Régional d’Art Contemporain
de Provence-Alpes-Côte d’Azur).
Les sites :

M. PHILIPPE DECLERCK, professeur à
l’université d’Angers
: http://perso.worldonline.fr/declerck/

ARTENSION :
http://www.artension.fr/

Nouveau : un groupe d’artistes lyonnais
: « LES CONTEMPOURIENS »
nous a contactés récemment.
Nous leur proposons, dans un esprit de réciprocité,
un lien sur nos sites respectifs :
http://pguion.free.fr.
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Membres du
Conseil d'Administration de l'association
ART & Démocratie :
Johan Isselee, Président ; Alia
Fakhry, trésorière ; Jean
Gandon, secrétaire
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ART & Démocratie
Le Brancaï - CD 46
13790 Châteauneuf-le-Rouge
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