"CRISE DE L'ART, CRISE CIVILISATRICE"
(suite)

A la suite de l'article paru dans les INFORMATIONS N°6, de nombreuses questions et remarques nous ont été adressées. Vous trouverez ci-après un complément bibliographique au sujet de l'histoire des religions et de la manipulation occulte, ainsi que nos réponses aux questions et remarques les plus importantes.

"EXAMEN D'UN OUVRAGE PHRYGIEN" 3ème tome des Religions Universelles par Dupuis.
"TRAITE ELEMENTAIRE DE SCIENCE OCCULTE" par Dr. Gérard Encausse (Papus).
"HISTOIRE PHILOSOPHIQUE DU GENRE HUMAIN" par Favre d'Olivet.
"LA TERRE ET SON HISTOIRE SECRETE" par Saint Yves d'Alveyrde.
"LE CYCLE DE L'HUMANITE ADAMIQUE" par Jean Phaure.
"SPARTACUS WEISHAUPT Fondateur de l'Illuminisme de Bavière" par l'Abbé Barruel.
"LA GUERRE OCCULTE" par Copin Albancelli.
"LES GOUVERNANTS INVISIBLES" par Serge Hutin.
"MITHRA, le dieu mystérieux" par Martin Vermaseren.


Le bonnet phrygien :

Le bonnet phrygien, comme de nombreux couvre-chefs et coiffures de l'antiquité, reproduit la forme du courant énergétique qui se déploie au-dessus de la tête lorsque s'unissent les énergies du Soi spirituel et celles de la personnalité terrestre. La licorne symbolise ce même phénomène d'harmonisation des énergies cosmiques et terrestres.


L'expression "mission civilisatrice", relevée dans le paragraphe deux, n'est pas à confondre avec "action colonisatrice". Tout au long de l'histoire humaine, des civilisations et des traditions se sont succédées et influencées. Toutes ont connu une naissance, un apogée et un déclin. Il est évident que le processus actuel de démocratisation et de propagation des droits de l'homme est d'inspiration occidentale et son but est de libérer, au niveau planétaire, la conscience individuelle de l'emprisonnement et de la soumission spirituelle, psychologique et physique, propres à tous les systèmes traditionnels de gestion sociale. La libération de la conscience de toute tutelle extérieure, tant métaphysique qu'étatique, est indispensable pour que l'autonomie et la responsabilité, c'est-à-dire la soumission à l'autorité en soi, remplacent définitivement la dépendance et l'obéissance à une quelconque autorité extérieure.


Actuellement, il n'existe aucun pays où règne une véritable démocratie, le pouvoir étant partout aux mains d'une prétendue "élite", elle-même au service d'une idéologie ou d'une oligarchie. S'il existe des républiques démocratiques, comme il y a des royaumes démocratiques c'est-à-dire des régimes étatiques qui tendent vers la démocratie, le pouvoir reste entre les mains d'une classe dirigeante (1). Personne n'ignore que la terre entière est soumise au mondialisme économique (2), lui-même soumis aux maîtres occultes qui, par le biais des multinationales et des sociétés secrètes, mènent le monde vers un fascisme planétaire. Plusieurs spécialistes constatent que l'extension géographique de la démocratie s'accompagne d'une régression des principes démocratiques fondamentaux comme celui des acquis sociaux et des libertés individuelles (3). Ce qui démontre que c'est sous la bannière de la démocratie que l'on mène le monde vers un Nouvel Ordre Mondial totalitaire.


Quelques lecteurs s'étonnent de l'engouement soudain des hommes politiques pour le monde de l'Art, et rappellent que c'est le même ministre, qui en 1986 appelait la culture à devenir "une nouvelle branche industrielle, au même titre que l'informatique, la sidérurgie ou l'automobile", affiche aujourd'hui une volonté de rupture avec la considération que l'art est un supplément d'âme dans le système éducatif.


Il ne faut jamais perdre de vue qu'un grand nombre de personnalités occupant des postes de pouvoir pensent et agissent -directement ou indirectement- sous l'autorité métaphysique exercée par certaines sociétés secrètes qui se sont investies de la "mission" de préparer le monde à un changement d'état de conscience, qui mènerait à une approche "autre" du réel ! Pour s'en convaincre, il suffit de constater les prétentions "initiatiques", celles à "l'éveil spirituel", ou celles "à la transformation radicale de notre façon de penser et de voir le monde" qui caractérisent certaines manifestations culturelles et artistiques comme " La beauté en Avignon 2000" dont le commissaire général Jean de Loisy déclare : "La beauté est aujourd'hui un processus dynamique qui nous oblige à réinventer notre relation au monde et à inventer sans cesse des signes nouveaux". Certaines de ces interventions sont une véritable ingérence dans la conscience qui frisent la manipulation mentale et cherchent à inculquer une idéologie progressiste de l'esthétique, dont le dogme de base est par ailleurs clairement défini : "Il n'y a beauté que s'il y a invention de langages nouveaux" déclare ce même Jean de Loisy . Cette affirmation ignore le fait que la beauté est un phénomène purement subjectif et qu'un changement de niveau d'approche du réel ne dépend pas de la nouveauté de la forme perçue, mais du changement de niveau de conscience avec lequel on aperçoit le déjà connu : "Ce n'est pas d'apercevoir le premier quelque chose de nouveau, mais de voir comme d'un œil neuf la vieille chose depuis longtemps connue que tout le monde a déjà vue sans la voir, qui distingue les esprits vraiment originaux". (Nietzsche Humain, trop humain II). Dans le même registre, le critique d'Art P. Restany, fondateur du nouveau réalisme qui préconise lui aussi "une nouvelle approche du réel", déclare dans le premier manifeste du mouvement : "L'Homme, s'il parvient à se réintégrer au réel, l'identifie à sa propre transcendance qui est émotion, sentiment et finalement poésie, encore". Cette autre appréhension du réel dont il est fréquemment question dans le discours esthétique actuel consiste en une approche non spéculative, sensible et désintéressée de l'existence et exige la réactivation des centres nerveux du cerveau droit, dans un monde où l'instinct possessif a inhibé l'instinct esthétique. L'éveil à l'approche sensible des phénomènes demande que l'on s'abstienne de toute rhétorique et logomachie par lesquelles on ne cherche qu'à donner du sens, là où le sens est absent. " Le peintre n'a qu'à se taire. C'est à ses tableaux de parler" (Maurice Pirenne, peintre belge 1872-1968). Chercher à "imposer" le goût, à "forcer à aimer" par des discours volontaristes et trompeurs, relève de la pure démagogie et constitue une entrave au "lâcher-prise" indispensable à la véritable contemplation. Plus d'un fait nous démontre que dans ses mobiles et ses intentions profondes -rarement avoués- l'idéologie qui sous-tend l'art actuel est intimement imbriquée à la métaphysique.


Notre approche, si elle est a-religieuse et a-confessionnelle, n'est pas pour autant anti-religieuse. Elle prend en considération, tant la dimension spirituelle que matérielle de l'existence ; elle n'est ni spiritualiste ni matérialiste, mais elle est réaliste.
Si nous envisageons la disparition de toutes les croyances religieuses, de toutes les approches ésotériques et métaphysiques de la vie, c'est parce que nous considérons que la seule religion, c'est-à-dire le seul domaine qui relie l'invisible au visible, l'Esprit à la matière, est l'existence même : la condition humaine est religion, le monde en est le temple et le cœur de l'homme le sanctuaire.
C'est dans ce contexte véritablement universel que le phénomène de la beauté, qui est d'ordre métaphysique, devient le messager entre l'Inconscient universel et le monde matériel.


Dans notre prochain bulletin d'Informations nous développerons les fondements et la structure de la démocratie, ce qui nous permettra de mettre en lumière les mobiles profonds de la lutte spirituelle qui oppose Républicains et Démocrates, qui oppose ceux qui luttent pour l'instauration de la République mondiale et ceux qui œuvrent à l'avènement de la Démocratie mondiale.


(1) Lire : Le gouvernement invisible - Naissance d'une démocratie sans le peuple - par Laurent JOFFRIN - Editeur Arlea.
(2)"Écueils de la mondialisation" de Riccardo PETRELLA.
(3) Lire dans le Monde du dimanche 3 février 2002 :"On commence à sortir de la tradition monarchique

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